En terme d'aménagement du territoire, la municipalité s’attèle à la réfection des routes pour assurer une meilleure liaison avec les communes limitrophes et favoriser ainsi les échanges lors des marchés et des foires. La route départementale n° 7, reliant Châtellerault à La Roche-Posay, est ouverte dans les années 1830 et passe au sud du bourg.
Au début du 19e siècle, le cimetière de Notre-Dame est situé au nord de l'église, sur une parcelle de 800 m². Avec l'augmentation progressive de la population, il devient rapidement insuffisant. En 1841, les habitants demandent le transfert du cimetière à l'extérieur du bourg, souhait qu'ils avaient déjà exprimé à plusieurs reprises. Le 18 avril de la même année, la commune décide d'accéder à leur demande et le 7 juillet, elle achète 3 000 m2 de terrain appartenant au baron de Coussay, propriétaire de la Vervolière. Ces terres sont situées à quelques centaines de mètres du bourg, au sud de la nouvelle route reliant Châtellerault à La Roche-Posay.
Plusieurs carrières de pierres étaient exploitées sur le territoire communal. La pierre calcaire, qu'il s'agisse du tuffeau ou de pierres plus dures, est utilisée pour la construction d'habitations et dans des ouvrages d'art comme les ponts de Lésigny-sur-Creuse et de La Roche-Posay, tous deux construits en 1835. La pierre dite "à chaux", une pierre calcaire proche du tuffeau, était extraite pour alimenter les cinq fours à chaux de la commune, dont celui des Minaudières, mais aussi d’autres fours, notamment à Châtellerault.
D'importantes carrières de pierres meulières, utilisées pour la fabrication des meules de moulins, étaient aussi situées au nord de la commune, entre les Rabottes et la Goubillerie. Ces pierres étaient particulièrement appréciées pour leur qualité qui surpassait celle des pierres de Vicq-sur-Gartempe et de Lésigny, pourtant plus connues. Ces carrières ont un temps appartenu à la commune de Coussay-les-Bois, qui les loue dès les années 1840 pour en tirer un revenu. De 1845 à 1849, puis de nouveau à partir des années 1850, elles appartiennent aux propriétaires successifs du château du Turreau, au nord de la commune. Ces derniers exportent leur production de meules dans toute la France, mais aussi en Angleterre, en Autriche et en Italie. La qualité de leur production leur vaut de remporter une médaille d'honneur à la première Exposition Universelle de Paris en 1855.
© Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel. Communauté d’agglomération de Grand Châtellerault. P. Maturi 2017.